jeudi 17 janvier 2019

Comment j'en suis arrivée là?

Bonjour à tous!

Comme je vous l'ai dit dans mon 1er article de l'année, je souhaite reprendre l'orientation de ce blog et son organisation pour vous proposer plus de contenu et plus régulièrement sur tous les sujets qui me passionnent... Et un sujet plus que jamais d'actualité qui me passionne, c'est l'environnement et comment peut-on agir à notre niveau pour changer les choses...

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de comment j'en suis arrivée là...

  1. La prise de conscience
J'ai toujours plus ou moins eut cette conscience écologique, un peu comme tous le monde, que l'humain était en train de détruire la planète et comme tout le monde, je me disais qu'à ma petit échelle, on pouvait pas y faire grand chose. Comme la plus part des gens, je prenais grand soin à faire le tri sélectif à la maison avec trois poubelles: le tout venant, le recyclable et le verre. 

Et puis y'a un peu moins de deux ans, je discutais avec une amie qui était elle déjà dans la démarche et j'ai vraiment pris conscience qu'on pouvait toujours faire des petites choses et que ces petites choses, même si c'est pas grand chose, c'est toujours ça de moins qui vient s'ajouter au désastre annoncé. Alors je me suis demandée ce que je pouvais changer dans mes habitudes sans pour autant que ça me prive de quoi que ce soit... Et j'ai vu qu'il y avait plein de chose à faire.

Très enthousiaste, je pensais que je pourrais tout faire d'un coup. Je voulais tout changer et forcer les autres autour de moi et en premier lieu mon conjoint à changer aussi! Mais devant la masse et la réticence, je me suis décourager. Mais qu'en même, je pouvais pas laisser en l'état... Alors j'ai décider que Rome ne s'était pas fait en un jour et qu'il fallait que je prenne mon temps pour entrer dans la démarche et que petit à petit ça serait mieux!


1. Le zéro déchet, ZD comme ils disent...

Je suis donc entrée dans la démarche par la porte du zéro déchet: comment réduire la taille et la qualité de mes poubelles. Tout feu tout flamme, je me suis lancé à l'assaut d'internet pour trouver les bonnes idées, les bonnes manières de faire... Ce que les autres qui se sont lancé dans la démarche ont déjà fait, par où ils avait commencer. 

J'ai acheté plein de chose qui me semblait mieux et qui finalement, ce sont avéré pareil... La démarche Zéro Déchet c'est pas simple. Surtout que dans l'intitulé, on a déjà cette pression de l'absolu: le ZERO. Il faut qu'il ne reste rien! En fait, on devrait parler de démarche presque zéro déchet car même la papesse du zéro déchet Béa Jonhson produit encore des déchets, certes très peu mais qu'en même!

J'ai fait tous les ateliers pour fabriquer mes produits, avant de m'apercevoir qu'en petite chimiste, j'avais deux mains gauches et que je risquais plus de faire exploser ma maison ou plus modestement de me blesser ou de blesser un chat que vraiment faire des économies de poubelle...

Je me suis dis que je prenais peut être pas le problème dans le bon sens... Au lieu de vouloir tout remplacer, faudrait peut être déjà que je sache ce dont j'ai vraiment besoin. Après tout, la première règle du zéro déchet, c'est REFUSER! Et refuser, c'est aussi refuser de se mettre dans un moule de la société qui nous dit que pour être une bonne personne féminine, il faut remplir sa salle de bain de produit cosmétique en tout genre... De quoi avais-je vraiment besoin? 

Mais je pouvais pas faire cette démarche pour tous les pans de ma vie, j'ai donc décider de m'attaquer à celui qui me paraissait produire le plus de déchet inutile et imposés: la salle de bain! Une pièce où je stockais des produits emballés et sur emballés qui m'avaient coûter un rein et que très sincèrement, je n'utilisais jamais!

J'ai ainsi découvert qu'avant le Zéro Déchet, il y avait le minimalisme!

2. Le minimalisme, le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne crée pas

Et oui, le meilleur déchet est celui qu'on ne crée pas! Et un produit qu'on achète pour ne pas l'utiliser, c'est un double déchet: pour le contenant et le contenu!

Je me suis donc posée la question (pour mes produits cosmétiques), qu'est ce que j'utilise vraiment et de quoi ai-je vraiment besoin. Et la liste n'était pas si longue que ça... Tout le reste étaient donc des déchets inutiles?!

J'ai fait un test, j'ai mis en évidence que les produits que j'avais jugé utile et j'ai mis tout les autres dans un carton, histoire de voir si j'allais venir les chercher. Résultat, très peu sont sortie du carton et je gagnais une place folle! Et encore, j'ai toujours peur de manqué, du coup, les produits utiles, j'en avais un stock impressionnant. De quoi tenir plusieurs années sans racheter quoique ce soit (et c'est le cas pour certains!). A tel point que j'ai mis presque une année pour vider les stocks et remplacer les produits par d'autres sans emballage par exemple!

Mais quid des produits en trop que je n'utiliserai de toute façon pas... Avant d'être zéro déchet, avant d'être minimaliste, il fallait désencombrer!

3. Le désencombrement

Voilà, je me retrouvais avec une meilleure connaissance de mes besoins, une liste des vrais produits donc j'avais une vrai utilité (et qu'il faudrait remplacer par leur équivalent zéro déchet à terme!) et une quantité impressionnante d'inutile et cela juste pour mes cosmétiques encore une fois!

J'ai donc pris mon carton d'inutile et je les ai trié:
  • Les périmés, presque fini ou inutilisable, direction poubelle... oui, c'est pas top pour réduire la taille de sa poubelle mais des fois, on a pas le choix!
  • Les produits neufs, jamais ouvert ou encore bon, on les donne aux copines (qui sont pas encore ZD), à la famille...
  • Et les stocks, et ben faut les finir... Et on se désespère de ressortir toujours une nouvelle bouteille de shampoing!
Et quand on a fait ça, on se sent plus légère! Quand on arrive au bout d'un stock, on est fière de soi et on repart sur de nouvelle base en faisant la démarche inverse: En ai-je vraiment besoin? Par quoi je peux le remplacer de plus écologique? 

On arrive enfin à son objectif ou presque! Et oui, parce qu'on peut toujours faire mieux! Après la réduction des poubelles, on se pose la question de la nocivité du produit en lui-même! 

4. Il n'y a pas de petit geste...

Vraiment, il n'y a pas de petits gestes parce que accumulés sur une vie et sur le nombre de personnes qui vont faire ce petit geste, ça représente une avancée majeure!

Un jour, j'ai pris l'exemple de ma brosse à dent, où je ne jette que la tête... Et j'ai fait le calcul... Si chaque français utilisait cette brosse à dent et continuait à changer juste la tête tous les deux mois, le changement pour eux ne serait pas immense. Par contre, pour la planète, on économiserait le poids en plastique chaque année de la tour Eiffel! Juste ça! Changer de brosse à dent pour une brosse à dent à tête interchangeable! Incroyable non?

Il n'y a pas de petit geste, il n'y a que des gestes qui sauvent notre écologie. La solution ne viendra pas d'un gouvernement, de taxe ou de je ne sais quoi... Il viendra de nous. De chaque geste que chaque citoyen de la planète est prêt à faire pour réduire à son échelle son impact. Et les industriels suivront. Si les grands producteurs industriels de brosse à dent ne vendent plus de brosse à dent traditionnelle, ils développeront d'autres produits qui répondront à la demande des consommateurs. Chaque euro que vous dépensez est plus efficace pour faire changer les choses que tous les bulletins de vote (même si il faut aller voter, c'est important!). Et souvent, ça ne coûte pas vraiment plus cher, c'est juste différent!

Et vous, quel a été le déclic? Ou qu'est ce qui pourrait vous faire changer? Quels sont vos freins? Répondez moi en commentaire! Ça m’intéresse! 

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